Début juillet, nous avons été reçus avec mes collègues parlementaires de la majorité en région Auvergne-Rhône-Alpes par le Ministre délégué chargé des Transports, Jean-Baptiste Djebbari.
Ce rendez-vous au ministère nous a permis de faire un nouveau point d'étape sur la ligne ferroviaire Lyon-Turin, un chantier d'envergure piloté conjointement par la France, l'Italie et l'Union Européenne.
Mobilisés depuis le début de notre mandat en faveur de ce projet, nous avions fait adopter un amendement dans le cadre de la loi d'orientation des mobilités en 2019 visant à graver dans le marbre le phasage des travaux d'ici à 2023 afin d'être en mesure de respecter le calendrier de mise en service du tunnel à l'horizon 2030.
Aujourd'hui, la France est attendue par ses partenaires pour concrétiser son engagement d'ici la fin de l'année : en parallèle de la rénovation prioritaire de la ligne Dijon-Modane, nous devons trancher en faveur d'un scénario pour l'aménagement des voies d'accès au tunnel, sans lesquelles le tunnel Lyon-Turin serait sous-exploité.
L'enjeu pour notre région est non seulement économique, en fluidifiant la mobilité européenne des voyageurs et marchandises, mais surtout écologique, car plus d'un million de camions circulent chaque année sur les routes alpines et émettent des tonnes de CO2 qui dégradent la qualité de l'air, notamment dans la vallée de l'Arve en Haute-Savoie. C'est un projet résolument européen et soucieux de l'environnement que nous soutenons avec force.
A l'issue de cette réunion importante, le Ministre nous a redit sa volonté de mener à bien les négociations, et nous avons ainsi écrit au Président de la République pour l'inviter à visiter le chantier du tunnel avec nous.
